Même si le nombre de dossiers soutenus (41 en 2019 contre 44 en 2018) reste à peu près constant, si la somme globale investie est la même (6 577 067,00 € en 2019 et 6.580.000 € en 2018) pour des dépenses effectuées en Wallonie en légère hausse (37.601.799€), c’est la nature des projets retenus par notre conseil d’administration qui a, ces douze derniers mois, pas mal évolué.
L’an dernier, 5.133.000 € avait été investi dans des longs métrages destinés au cinéma soit 78 % de la somme dont nous disposions. Cette année, ce montant est tombé à 3.355.000 €. Soit 51.01%. La part des investissements affectée aux projets télé a, elle, fortement progressé, passant de 1.447.000 € (22 % du total investi) à 3 222 067,00 € (48.98%). Ces chiffres sont impressionnants et reflètent une volonté des producteurs de diversifier leurs domaines d’action.
Cette année, Wallimage a donc décidé de cofinancer 21 longs métrages de fiction : 4 sont majoritairement belges, 10 sont des coproductions venant de France et 7 des coproductions lancées ailleurs en Europe (Italie, Danemark, Luxembourg, Autriche, Irlande).
Côté télé, Wallimage a choisi d’épauler 6 projets documentaires (dont certains seront diffusés en salles lors de projections exceptionnelles) et… 13 séries. C’est dans ce secteur que l’explosion est la plus spectaculaire : 4 sont des séries belges et 9 nous viennent de l’étranger. Parmi ces neuf séries, quatre sont des fictions live et 5, des séries d’animation.
L’animation reste évidemment un secteur très important pour Wallimage avec un investissement global de 1.575.000 euros contre 1.305.000 € l’an dernier. C’est dans ce domaine qu’il faudra d’ailleurs chercher notre plus formidable satisfaction de l’année avec le retour en Europe de l’IP des Schtroumpfs, pour une série coproduite entre la France et la Belgique qui sera en partie réalisée à Marcinelle chez Dreamwall. Fierté !
L’autre grand secteur qui profite de nos interventions est celui des effets spéciaux. Cette saison, Benuts a signé le plus gros contrat de son histoire en s’engageant à réaliser tous les VFX de la série de prestige norvégienne Atlantic Crossing pour un investissement wallon dépassant finalement 2.5 millions d’euros. Benuts a d’ailleurs confirmé sa renommée internationale en décrochant en toute fin d’année les VFX de Hinterland, un film de genre très novateur qui devrait passionner les amateurs de films hors normes.
On notera que 14 projets majoritairement (ou entièrement) financés en Belgique (4 longs, 3 docus, 3 séries docus, 4 séries fiction) ont été ajoutés cette année au line-up de Wallimage pour un total de 1.797.067 €.
L’année 2020 sera très particulière pour le fonds wallon qui fêtera ses 20 années d’existence et enregistrera, hélas, le départ à la retraite de son directeur historique, Philippe Reynaert, en charge de la société depuis sa création. Deux challenges importants que l’équipe de Wallimage, toujours aussi enthousiaste, s’apprête à relever sous l’œil attentif de son nouveau ministre de tutelle, Willy Borsus.
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