Traditionnellement, on distingue parmi les programmes diffusés par les télévisions deux grandes catégories d’émissions : le catalogue et le flux.
Aujourd’hui, les définitions de ces deux catégories sont fortement remises en cause par la généralisation de la consommation à la demande et les multiples possibilités offertes aujourd’hui par les supports digitaux de voir ou de revoir les programmes.
Cela dit, on peut continuer à considérer que les émissions de catalogue sont destinées à être rediffusées, quelques fois, des années après leur première mise à l’antenne (films, séries, …) alors que le flux doit se consommer dans une certaine instantanéité (jeux, téléréalités, talk-shows, « variétés »…).
Le « catalogue » est donc plutôt considéré comme culturel et bénéficie à ce titre d’aides publiques alors que le « flux » en a toujours été exclu.
Or, dans l’optique du développement économique d’une région, cette discrimination n’a aucune raison d’être.
C’est dans cet esprit et à titre expérimental que Wallimage a été mandaté par la Wallonie pour envisager la création d’une ligne de financement spécifique à la télé, flux compris.
On parle ici de programmes TV reconnaissables par leur habillage graphique et sonore récurrent, mais aussi par une mécanique de déroulement qui fait leur originalité. Plus la mécanique est forte, plus le format est solide puisqu’il doit s’imposer quelles que soient les variables qui vont apparaître d’émission en émission.
La personnalité et la psychologie des candidats des jeux ou des télé-réalités par exemple, va influer sur le contenu des émissions, mais leur « format » est là pour rassurer le spectateur qui doit constamment retrouver ses repères dans ce que les Américains appellent des « non-scripted shows »…
Ces émissions « formatées » ont des budgets de production qui vont de presque rien à plusieurs millions d’euros l’épisode ! Pourtant, pour leurs concepteurs, le travail est toujours le même : il faut imaginer un mécanisme, le tester le cas échéant dans une maquette, puis convaincre des chaînes de télé de le produire sur base d’un pilote.
C’est essentiellement durant cette première phase de leur parcours que les producteurs indépendants prennent des risques financiers réels. Voilà pourquoi, Wallimage met en place une nouvelle ligne d’aide à la production de pilotes de formats.
Le règlement complet de cet appel à projets peut être téléchargé en cliquant ici.
Les professionnels sont invités à rentrer leurs projets pour le 19 septembre 2016 et les résultats de ce 1er appel seront annoncés à l’occasion du MIPCOM en octobre prochain.
Les producteurs intéressés peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de Wallimage en téléphonant au 065/40.40.33.
Attention, les bureaux seront fermés du 17 juillet au 16 août pour les traditionnelles vacances d’été
