Pour mettre sur pied ce projet très ambitieux, on trouve donc, côte à côte: Tecteo/VOO (distribution triple play), BizzDev (téléphonie mobile), Neuro TV (moteurs 3D temps réel), Victor 3D (postproduction, effets spéciaux), Media Res (production Broadcast cf Arte Belgique), Acapela (synthèse vocale), Triptyk (serious games, internet), No-Télé (cars régies HD), ACIC (analyse d’image temps réel) et Dame Blanche (postproduction son). I-Movix autre fleuron de la technologie wallonne, spécialisé dans l’imagerie haute vitesse et le traitement de flux d’images haute vitesse temps réel s’apprête également à rejoindre cette dream team.
Le capital de départ de la société majoritairement privé mais auquel participent Hoccinvest, IMBC et, bien sûr, Wallimage Entreprise est de 1.090.000 € en numéraire. Chaque entité technologique amène en outre sa participation numéraire technologies, licences et savoir-faire.
Sur ces bases solides, Virtualis SA se positionne comme créateur de nouveaux contenus médias interactifs IP entre broadcast, téléphonie mobile et internet. Les marchés visés sont l’entertainement, la publicité et les applications en entreprise. La compagnie utilisera un nom commercial en cours de définition.
L’équipement, d’une surface de 500 m2, équipé de 3 caméras HD avec tracking et de moteurs 3D temps réel permettant d’associer images réelles et virtuelles sera initialement basé dans les locaux de No-Télé à Tournai. Ce studio migrera début 2010 à Mons dans un nouveau bâtiment construit sur le parc scientifique Initialis dans la cadre de la Digital Innovation Valley. Le studio tournaisien sera alors orienté vers la recherche et le développement.
Gérée par des figures de proue de l’audiovisuel belge (Dominique Janne et Pascal Keiser seront les coadministrateurs délégués tandis que le président du conseil d’administration est Jean-Pierre Winberg), Virtualis SA collaborera avec les divers programmes de recherche de la Région wallonne : Numediart, 3D Media (Polytech Mons et UCL), et les centres de recherche CETIC et Multitel.
L’investissement initial porté par les investisseurs privés est de l’ordre de 4 millions d’€.
Séduit par les possibilités de ce projet, Phillip Vandervoort, Directeur général de Microsoft BeLux, a d’ores et déjà annoncé un partenariat entre Virtualis SA Microsoft et MSN. Mais chacune des entreprises impliquées tirera aussi un profit direct de sa collaboration. L’effet dynamisant devrait avoir pour tous des conséquences spectaculaires.
