Mais d’où sort cette fourmi qui se balade dans le décor ?

  • 03.12.2010

Pourquoi le 4K est-il subitement devenu le standard, nous demanderez-vous ? Les précisions fournies par l’équipe de Genval les Dames sont assez techniques, mais néanmoins claires et instructives.  » Tout le monde », explique Paul Englebert, « est d’accord pour considérer que la définition originale du film 35mm est proche de 4K (4000 points x 3000 lignes soit l’équivalent d’une photo de 12 mégapixels). Cependant, pour accéder à la postproduction numérique courante, les rushes tournés sur pellicule sont scannés (numérisés) en 2K (2000 points x 1500 lignes soit l’équivalent d’une photo de 3 mégapixels). Pourquoi s’y était-on cantonné ? Parce que les images 2K produisent des fichiers quatre fois moins lourds que les images 4K, et parce que la plupart des scanners ne sont pas capables d’atteindre des définitions supérieures à 2K.
Hélas, une fois cette opération exécutée, la différence de définition avec des images filmées par des caméras numériques proposant une définition native de 2K ou HD n’est donc plus réellement visible. En outre, pour être diffusé en salle sous forme argentique (sur copie 35mm), le film post produit numériquement doit être reporté sur pellicule, et la plupart des machines effectuant cette opération travaillent à partir d’image 2K. Toutes ces raisons font que les films tournés en 35mm sont réduits à une définition de 2K lors de leur diffusion. »

Adopter le 4K, c’est donc tout simplement garder une qualité constante de bout en bout. CQFD. Et ça se passe où ? Ben chez nous !