Il s’agit en effet du plus ambitieux long métrage du genre que nous ayons été invités à cofinancer, au moins pour son implication wallonne. Film en 3D relief [voir photo], Astérix et le domaine des dieux sera en grande partie réalisé en Belgique : à Gand (Grid), mais surtout en Wallonie. Dreamwall s’occupera de l’animation et modélisation tandis que Nozon se chargera du rendering, du lighting et du compositing.
En tout, ce sont près de 400 jours de travail que ces deux équipes devront accomplir pour une œuvre qui se positionne sans faux-semblant comme un concurrent potentiels aux longs métrages analogiques américains.
Basé sur le dix-septième album de la série de bande dessinée Astérix de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), le film racontera comment Jules César décide d’encercler le village gaulois en construisant un domaine résidentiel destiné à des propriétaires romains, et appelé le « domaine des dieux ». Cette construction a pour but de civiliser les irréductibles et de les affaiblir en les privant de leur principale ressource, la forêt, et de faire ainsi tomber le dernier bastion qui lui résiste et le nargue.
Fidèle au livre original, le scénario a été coécrit par Alexandre Astier et Jean-Remi François et sera réalisé par Louis Clichy. Le casting vocal n’est pas encore connu, mais il se murmure que l’indispensable Roger Carel (85 ans) reprendra le chemin des studios d’enregistrement pour prêter sa voix au petit guerrier blond.
Il s’agira de la 8e adaptation animée d’un livre d’Astérix après Asterix le Gaulois (1967 – 2 415 230 spectateurs en France, Les douze travaux d’Asterix (1976 – 2 206 163), Asterix et la surprise de César (1985 – 1 704 226), Asterix chez les Bretons (1986 – 1.724.770), Asterix et le coup du Menhir (1989-1 442 311) , Asterix et les indiens (1995 – 1 059 709) et Astrix et les vikings (2006 – 1 374 027).
