Un rapport d’Ernst & Young entérine la réussite de la stratégie de Wallimage

  • 08.05.2014

« Wallimage Coproductions profite de la caisse de résonance du Festival de Cannes qui démarre la semaine prochaine pour tirer un bilan flatteur de ces cinq dernières années », explique L’Echo dans son édition réservée aux abonnés.

Flatteur certes, mais totalement impartial comme le détaille Michel Visart sur le site de la RTBF dans sa rubrique économie: « Au terme d’un appel d’offres, les consultants d’Ernst & Young ont été chargés de répondre à cette question: combien de retombées pour un euro investi? La période retenue porte sur cinq ans, soit de 2009 à 2013. »

Pour ne pas laisser planer le suspense on peut regarder d’emblée ce reportage de La chaîne économique Canal Z . Il commence par des chiffres forts, indiscutables et impressionnants : « 66 millions d’euros de retombées en trois ans ». Qui dit mieux?

« Wallimage Coproductions a signé 134 conventions pour apporter son soutien financier à des œuvres cinématographiques (…) depuis le 1er janvier 2009 », détaille Sud Presse et les journaux qui ont choisi de répercuter le communiqué de Belga qui signale que « Les investissements consentis par Wallimage sont passés de 3,5 millions d’euros en 2009 à 5,2 millions en 2013. »

Lorsqu’elle détaille ces investissements, l’agence Belga constate que : « Le secteur du tournage (41%) est celui qui génère le plus de dépenses, après les frais de fabrication et de post-production (33%). Enfin, les films belges ont vu Wallimage investir à hauteur de 6,9 millions d’euros contre 9,5 pour les films internationaux, pour des retombées économiques respectives de 27,6 et 38,9 millions. »

Dans tous les cas de figure, le succès est incontestable. Pour trouver une surprise, il faut plutôt se tourner vers le nom du champion toute catégorie du retour sur investissement. Différents médias nous apprennent qu’il s’agit de … Largo Winch 2, spectaculaire coproduction internationale tournée en partie en Belgique.

Cette observation permet à La Libre Belgique de qualifier « La Wallonie » de « hotspot du cinéma européen » en titre d’un article qui retrace les grandes lignes de l’histoire de Wallimage et sa philosophie : « Six mois après la Palme d’or décrochée à Cannes par les frères Dardenne pour leur film « Rosetta », Wallimage voit le jour. On est alors aux premières heures des années 2000 et de la dimension économique du cinéma au cœur d’une entreprise wallonne. Cette société, fonds économique qui reçoit des dotations des gouvernements wallon et bruxellois, a à ce jour cofinancé plus de 200 films. Si leur catalogue est si éclectique et ne suit pas une ligne éditoriale bien précise – blockbusters, petites productions, films d’animation, films de genre, belges ou étrangers – c’est que le seul critère d’éligibilité retenu sont les retombées économiques de ces films pour la Wallonie. »

Enfin, dans ce podcast de la RTBF radio , Michel Visart, encore lui, aborde également « la stratégie complémentaire de Wallimage Entreprises et les 10 millions investis pour entrer dans le capital de 29 entreprises, mais aussi l’ACA, accompagnement des compétences créé par Wallimage pour répondre au besoin en compétence des nouvelles entreprises audiovisuelles en Wallonie. »
Un billet synthétique et intéressant pour se faire une idée globale et fiable de la situation.

La Libre s’attarde aussi sur ces deux volets précisant que « (…) la filiale Wallimage Entreprises voit le jour en 2008. Elle apporte aujourd’hui des fonds à 29 industries de service présentes dans les différentes étapes de la production – allant du tournage (ex. : TSF.Be) à la distribution (ex. : Belga Films) en passant par les effets spéciaux (ex. : Digital Graphics). Enfin, Wallimage a également donné naissance récemment à l’ACA (accompagnement des compétences audiovisuelles), une cellule dédiée à l’apprentissage de techniques pointues et spécifiques liées aux métiers de l’audiovisuel pour former les futurs travailleurs dont le secteur est en demande. »

L’étude d’Ernst & Young est sans appel : la stratégie et les choix opérés par toutes les composantes de Wallimage se sont avérés être d’incontestables réussites, très rentables pour la région. Une observation à contre-courant d’une certaine morosité ambiante qui s’apparente parfois à de la mauvaise foi bougonne

Pour vous faire une idée concrète et complète des effets objectifs des investissements consentis par la région wallonne dans l’audiovisuel via Wallimage nous vous invitons à télécharger les rapports qui sont disponibles sur notre site.

ICI et ICI