Wallimag, le numéro 1 est là !

  • 24.01.2011

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Pour comprendre l’origine du Wallimag, il faut se souvenir que le directeur de Wallimage fut en des temps glorieux, mais déjà lointains (on parle du début des années 80), le rédacteur en chef du magazine Visions, historique mensuel belge dédié au cinéma. À la disparition de ce bel objet, il devint le boss de l’édition belge de Studio Magazine. Puis s’orienta davantage vers le monde de la publicité. Mais pour Philippe Reynaert (who else ?), la presse imprimée reste un média unique et précieux. Et à chaque fois que l’occasion se présente, il s’y consacre avec délectation.

Plusieurs fois évoquée, l’élaboration d’un Wallimag n’avait jamais été concrétisée. Mais les 10 ans de Wallimage étaient le moment idéal de laisser une trace de l’époustouflante évolution du paysage audiovisuel wallon depuis la création du fonds. Alors, Philippe s’est replongé dans les archives, a trié, évalué, hiérarchisé; écrit aussi, car il reste un homme de plume brillant.

Mais un magazine n’est pas qu’un amalgame de textes. Un magazine, c’est un concept, un look, des photos, une mise en pages, pensée et cohérente, attractive. C’est également un processus de fabrication qu’il est important de maîtriser à la perfection pour être prêt dans les temps (deadline le 10 janvier, donc !).

C’est là qu’intervient Pascal Le Brun. Officieux directeur artistique du fonds, Pascal est responsable du look de la communication de Wallimage depuis le day one. Et personne, jamais, n’a imaginé reprocher un manque de punch à ses travaux. Les pubs coup-de-poing, c’est lui; le graphisme et la partie technique du site internet aussi. Il faut dire que l’homme n’est pas né de la dernière pluie: peintre reconnu, il fut très tôt un complice de Benoît Poelvoorde. C’est lui qui signa par exemple, la formidable affiche de C’est arrivé près de chez vous ou le site internet halluciné d’Atomik Circus. C’est également lui, dans un autre domaine, qui cosigna les fameuses capsules Monsieur Manatane. Carrément.
Passionné par le défi, Pascal Le Brun a donc accepté la mission qui lui était confiée. Au risque de passer son réveillon de Noël devant son tout nouveau iMac. La machine était lancée. Inarrêtable.

Chaque iconographie fut choisie avec soin, traquée sur le net, dans les agences, chaque page élaborée fut longuement discutée, remodelée lors de très longues sessions nocturnes sur Skype en conférence à deux ou à trois (avec la participation amicale de votre serviteur, lui aussi toujours prêt pour une folle aventure de ce genre). À chaque fois, pour ponctuer ces conversations téléinformatiques, sur le coup de minuit ou plus tard, le directeur nous gratifiait de son traditionnel clin d’œil favori : « merci pour tout ce que vous faites pour le service public ». Et, chacun dans son coin, on s’y remettait le sourire aux lèvres jusqu’à ce que le sommeil nous gagne.

Et ? Tout est bien qui finit bien, naturellement. Clôturée à deux heures du matin, le 28 décembre, la maquette fut envoyée à l’imprimeur dans les délais.
Le résultat est à la hauteur de nos espérances. Synthétique, sexy, complet, il met en lumière la métamorphose totale de l’univers audiovisuel wallon après dix années de travail intensif et enthousiaste.

Car sans enthousiasme, point de salut. C’est aussi une des leçons de ces dix années magnifiques.