La femme de Gilles

Dans le milieu ouvrier des années trente, Elisa est la femme de Gilles. Ce dernier travaille dans les hauts-fourneaux, parfois le jour, parfois la nuit. Elisa s’occupe des enfants, de la maison et vit chaque jour dans l’attente du retour de Gilles. Victorine, la soeur d’Elisa, vient souvent lui rendre visite pour jouer avec les enfants et donner un coup de main.
Elisa attend un enfant. De drôles d’idées lui traversent la tête. Gilles et Victorine, Victorine et Gilles… Mais non, ce sont de drôles d’idées. Et puis un jour, une sensation, une certitude qui s’abat, insupportable : il se passe bien quelque chose entre ces deux individus.
Un étrange combat intérieur commence alors, fait de courage, d’abnégation, de silences. Pour retrouver ce qui était perdu. Pour redevenir la femme de Gilles.

Exceptionnelle coproduction entre 5 pays, la Belgique, la France, le Luxembourg, lItalie et la Suisse, La femme de Gilles a été mené tambour battant par le producteur Patrick Quinet. Après Une Liaison pornographique, il sagit du 3e long-métrage du belge Frédéric Fonteyne, adaptation du classique littéraire wallon homonyme de Madeleine Bourdouxhe publié aux Éditions Labor.

Les dépenses wallonnes se situent au niveau de léquipe et dune dizaine de jours de tournage. Laccord de Wallimage à coproduire ce projet passionnant a été dautant plus facile que le producteur donnait au fond wallon un accès aux recettes de tous pays, hormis la Suisse et lItalie, mais y compris la France via la société française quil vient de créer.

Combinant qualités artistiques et atouts commerciaux, cette adaptation « grand format » est un de ces projets rares et ambitieux, qui, en terme de notoriété, saffiche comme un porte-drapeau pour notre région.