Les Tribulations d'une Caissière

Après avoir dû abandonner ses études de lettres, Solweig est bien forcée d’accepter les jobs qui se présentent. Elle devient donc caissière. Ses journées se résument aux bips de la caisse enregistreuse, aux produits à soulever, aux « bonjours » et « au revoir » adressés à des clients qui ne répondent pas toujours. Sous le regard lubrique d’un chef de service qui rôde, innommable concentré de vices et de perversité. Dans cet univers impitoyable, Solweig a deux armes pour survivre : ses copines caissières et un certain sens de l’humour poivré. Une fois rentrée chez elle, elle sort le clavier et rédige un blog qui devient vite un phénomène numérique.
Si son existence professionnelle est plutôt tristounette, sa vie amoureuse, elle est heu. pas totalement folichonne non plus. Jusqu’au soir où son destin croise celui de Charles. Le jeune homme tombe aussitôt sous son charme. Mais il ignore encore quils ne sont pas du monde.

Commentaires d’Ana Sam, auteure du blog et du livre après avoir vu le film :

 » J’ai beaucoup appréhendé ce moment de visionnage, car même si j’ai lu les versions successives des scénarios (j’ai dû en voir passer 5 ou 6 je crois), si j’ai assisté à quelques journées de tournage, si j’avais vu des rushs (comprenez des bouts du film montés de moins de 30 secondes) il y a déjà quelques mois, ce moment où le film prend naissance sous vos yeux est forcément à part et diffère de l’image qu’on se projette quand on lit le scénario dans sa version papier.

Déjà, le générique de début me fait penser à celui du film : « Arrête-moi si tu peux » avec le côté, histoire dessinée, quelques touches de couleurs, une musique entraînante et l’apparition de tous les personnages. Une véritable réussite ! [] Du côté de l’histoire, c’est une comédie romantique (un joli conte de Noël) sur fond de chronique sociale. Si je cherchais des parallèles, ce serait un mix entre : Les tribulations d’une caissière (mon livre…) et Coup de Foudre à Notting Hill.
Ah oui, on fait un peu le grand écart, mais les deux types d’histoires se mêlent parfaitement bien et passer d’un côté à l’autre des facettes offre des moments de respiration autant que de réflexion, d’humour et laissant toujours défiler l’histoire sans offrir de temps mort.

Sans dévoiler le scénario, c’est le genre de film qui fait du bien, on ne tombe pas dans une caricature facile ou dans un brûlot anti-social ni dans une quelconque mièvrerie. Michel Siksik (le scénariste) est parvenu à rester sur le fil. [] Déborah François qui joue Solweig est dans le ton du début à la fin. En fait, on est transporté par l’ensemble et pour une fois je n’ai pas vu le temps passer pendant le film (ce qui est plutôt rare pour moi, j’ai plutôt tendance à regarder ma montre tous les 1/4 d’heure). »