1. Une salle comble, décontractée, impatiente de découvrir en primeur l’événement annoncé de cette année. Une salle remplie de professionnels qui ont grandi avec Wallimage, de responsables politiques qui ont encadré la croissance du fonds wallon et de fans qui vont découvrir tout ce qui s’est passé ces dix dernières années, recevoir de bien jolis cadeaux et repartir avec « la banane » et la soudaine satisfaction de vivre dans une région formidable (sacrée satisfaction, non?)
2. Un petit clip pour démarrer la soirée. Lancée comme une blague à cannes, l’adaptation wallonne de ce tube popularisé par Johnny H., est devenue un véritable objet de culte. Logique ! Il représente tous les atouts de la région: le talent ET la décontraction, le professionnalisme ET l’humour permanent. La polyvalence aussi. Culte, on vous dit !
3. Un homme heureux. Philippe Reynaert, directeur de Wallimage depuis sa création en 2001 était le choix qui s’imposait. Qu’il cumule les quatre qualités de notre région (cf photo précédente) lui a permis d’incarner le dynamisme wallon, de mettre de l’huile dans les rouages à chaque fois que c’était nécessaire, de dynamiser l’image de la région à l’extérieur, mais aussi chez nous et surtout de gérer un fonds financier avec une fibre cinéphile grand public. 10 ans après, la voix vibrait d’émotion.
4. Un film formidable. Difficile de réussir une comédie. Et presque impossible de suivre le succès colossal de Bienvenue chez les Ch’tis. Rien à Déclarer, coproduit en Wallonie par Scope Pictures et cofinancé par Wallimage, fait mieux ! Avec un rythme qui s’inspire des meilleures comédies… américaines (Mon Beau-Père et moi, entre autres) et un duo d’acteurs incroyable, le film est une totale réussite, tournée chez nous avec une foule d’acteurs belges confirmés et débutants comme Julie Bernard, qui va faire chavirer le cœur de Dany, le français, dans le film.
5. Une équipe sympathique qui « fait le boulot », comme on dit. On est tous d’accord : Rien à Déclarer est une comédie géniale. Mais partager ce moment de plaisir avec l’équipe du film, c’est encore mieux. Ces stakhanovistes de la promo ont particulièrement goûté l’accueil bouillant du public montois. Et si ce sont naturellement Benoit Poelvoorde et Dany Boon qui ont particulièrement assuré l’ambiance sous l’œil amusé du génial Bouli Lanners, Geneviève Lemal la coproductrice belge affublée d’un incroyable t-shirt Super Wallonne (on vous le montrera en gros plan plus tard) a particulièrement goûté la promesse d’un prochain triomphe en salle. Vivement le 26 !
6. Une réception aux petits oignons. Olivier Leenaert le bélier de Wallimage sait y faire pour dynamiser une soirée. Hier soir après la projection, l’ambiance était décontractée et le service parfait. Tout le monde a bien mangé, bien bu, bien ri surtout. Le tout dans une atmosphère 100% franco-belge de très bon aloi.
7. Des ministres qui discutent sereinement hors des sentiers battus. Quand Jean-Claude Marcourt actuel ministre de tutelle de Wallimage rencontre Serge Kubla qui a créé le fonds, Rien à Déclarer n’est pas le thème du jour. Les deux hommes ont (beaucoup) parlé. En toute convivialité.
8. De l’amitié interrégionale. Le thème de Rien à Déclarer est la bêtise du racisme. Qu’il soit franco-belge comme dans le film ou tout autre… comme dans la vie. L’idée de créer des fonds régionaux pour financer le cinéma va dans un sens diamétralement opposé: celui de rapprocher les sensibilités qui coopèrent en toute amitié. Cineregio qui réunit plus de 30 fonds européens en est la preuve. Et en Belgique ? Regarder les sourires de Philippe Reynaert et de Pierre Drouot, son homologue flamand. Et vous aurez vite compris que ces deux hommes prennent un malin plaisir à se côtoyer. Au bénéfice des deux régions
9. De la bonne humeur partout! Les sourires et les rires, il n’y eut que cela à Imagix. Sur l’écran, dans la salle, lors de la réception. Pour le 10e anniversaire, il n’y avait vraiment pas de quoi avoir le bourdon. N’est-ce pas Stéphanie et Christophe?
10. Et des baraques à frites bien sûr. Une française à gauche, une belge à droite. Une autre idée géniale qui a ravi les invités qui ne se sont pas fait prier pour engloutir deux portions avec frica(n)delle(s). Il fallait bien comparer !!! Verdict ? Allez match nul (mais c’est pour ne froisser personne: on sait très ben que les frites wallonnes sont les meilleures 😉
Alors ? On se dit rendez-vous dans 10 ans ?