Avec son western aux allures post-apocalyptiques, produit par Versus, Bouli Lanners nous emmène dans une plaine infinie balayée par le vent. Cochise (Albert Dupontel) et Gilou (Bouli), deux inséparables chasseurs de prime, sont à la recherche d’un téléphone volé au contenu sensible. Leur chemin va croiser celui d’Esther (Aurore Broutin) et Willy (David Murgia), un couple en cavale, mais aussi d’un vieux sage qui a beaucoup à leur apprendre (Michael Lonsdale). Le film sort en France le 27 janvier et en Belgique le 24 février.
Produit par Arte, avec Scope Pictures, pour une diffusion télé en France et en Allemagne, La route d’Istamboul devrait sortir en salles partout ailleurs. Chez nous aussi, donc. Si le film a été essentiellement tourné en Belgique avec une équipe technique en grande partie belge, ce n’est pas un hasard : le scénario est adapté d’un fait divers qui s’est déroulé en Wallonie et le réalisateur tenait à être au plus près de la vérité. Il a d’ailleurs fait appel à un casting très belge avec Astrid Whettnall dans le rôle principal. L’inoubliable interprète d’Au nom du fils est notamment entourée de la Montoise Pauline Burlet, et de Patricia Ide, par ailleurs directrice du théâtre « Le Public ».
Très ancré dans l’actualité, ce film raconte l’histoire d’une mère de famille confrontée à la disparition de sa fille qu’on localise assez vite en Turquie, sur le point de passer en Syrie. Avec une amie, elle décide de partir à la lisière de l’Orient pour ramener sa fille en Belgique.
C’est au 46e Forum organisé dans le cadre de la Berlinale, qu’on découvrira Baden Baden. Produit par Tarantula, le premier long métrage de Rachel Lang conte un chapitre de l’histoire d’Ana, arrivée à un point névralgique de son épanouissement (elle est déjà l’héroïne de deux courts métrages de la réalisatrice). A 24 ans, elle quitte le tournage d’un film sur lequel elle ne trouvait pas sa place pour revenir à Strasbourg, la ville de son adolescence. Là, elle se donne pour mission de changer la baignoire de sa grand-mère pour une douche de plain-pied, configuration plus adaptée à son âge avancé. Le temps d’un été, une ancienne passion amoureuse ressurgit, sa mamy est hospitalisée et Ana tente de se débrouiller avec la vie.
Trois films à Berlin c’est vraiment très bien. Mais ce n’est pas tout…
Pendant le Festival, l’European Shooting Stars offre une vitrine à des talents émergents de l’interprétation. Cette année, dix acteurs et actrices européens, parmi les plus prometteurs, participeront à la manifestation. Au cœur de cette sélection, une Belge : Martha Canga Antonio, interprète principale de Black, un film également cofinancé par Wallimage.
Ce programme est une rampe de lancement pour les jeunes comédiens européens. Il a vu défiler des talents aujourd’hui reconnus tels que Daniel Craig, Carey Muligan, Alicia Vikander, Daniël Brühl ou Mélanie Laurent, mais aussi quelques Belges : Michaël Pas (1998), Filip Peeters (2001), Jérémie Renier (2002), Matthias Schoenaerts (2003), Cécile de France (2003), Marie Vinck (2005), et Kevin Janssens (2007). Plus aucun Belge n’y était apparu ces huit dernières années.