Tout savoir sur Wallimage

  • 15.10.2017

 

Basés à Mons, ils agissent comme des sociétés d’analyse et de conseil qui décortiquent des dossiers préparés en amont avec des producteurs, des chefs d’entreprises avant d’investir.

Wallimage soutient des productions qui effectueront d’importantes dépenses en Wallonie et Wallimage Entreprises intervient dans le capital d’entreprises novatrices spécialisées dans l’audiovisuel qui se créent, s’implantent ou se développent en Région wallonne.

Wallimage informe également sur l’activité cinématographique en Wallonie via son site et sa page Facebook et coordonne l’accueil des tournages wallons.

 

 

UN PEU D’HISTOIRE

 

Le déclencheur de la création de Wallimage est la Palme d’or de Rosetta en mai 99 à Cannes. Suite à ce triomphe aux retombées internationales, les responsables politiques constatent qu’il y a chez nous un vivier exceptionnel de talents, mais aucune structure pour les soutenir et les encadrer.

Serge Kubla, Ministre de l’Économie wallonne, met alors en place Wallimage, conçu pour développer en Wallonie une industrie qui n’existe qu’à Bruxelles ou à l’étranger. Un an plus tard, le fonds s’installe à Mons et Philippe Reynaert en devient le directeur.

 

Pour parvenir à l’ambitieux objectif fixé, il est décidé d’articuler une démarche en deux temps : il faut d’abord augmenter le nombre et l’importance des tournages en Wallonie. Wallimage le fait via sa filiale d’investissement Sowalim (rebaptisée ensuite Wallimage Coproductions avant d’être absorbée en 2018 par Wallimage) en cofinançant des œuvres audiovisuelles.

 

En mai 2019, à la fin de la quatrième législature traversée par Wallimage, plus de 400 œuvres (films de fiction, documentaires, séries, films d’animation…) auront été cofinancées. Conséquence première : depuis 2001, les techniciens et acteurs wallons ont vu les opportunités de travail exploser sur des productions plus importantes et à de très bonnes conditions tandis que les implantations d’entreprises audiovisuelles se sont multipliées.

 

Conformément à ses prérogatives, Wallimage investit ensuite dans quelques-unes de ces sociétés en développement, particulièrement prometteuses, leur permettant ainsi de s’implanter et de se développer harmonieusement. C’est le travail de sa société sœur, Wallimage Entreprises.

 

Jean-Claude Marcourt, devenu ministre de tutelle en 2005, est à la base du montage technique de Wallimage Entreprises. Il a également aidé Wallimage à créer une ligne consacrée aux projets audiovisuels plus atypiques regroupés aujourd’hui sous le label Wallimage Creative et a mis sur pied une aide à la fabrication de pilotes d’émissions télévisées, une initiative destinée à soutenir des producteurs audacieux, capables de renouveler l’offre audiovisuelle.

 

Au fil des années, Wallimage a aidé à concrétiser en Wallonie la venue de metteurs en scène réputés sur la scène internationale comme Costa Gavras, Ken Loach, Patrice Lecomte, Danny Boon, Andrea De Sica, Jaume Balaguero, Terry Gilliam, Jacques Audiard…, et des acteurs mondialement connus comme Sharon Stone, Nicolas Cage ou Jesse Eisenberg

Grâce aux longs métrages soutenus, Wallimage a concouru plusieurs fois à la remise des Oscars, remporté une Palme d’or cannoise (la deuxième de Jean-Pierre et Luc Dardenne) et une multitude d’autres prix prestigieux dans les plus grands festivals à travers le monde. Le fonds wallon a aussi contribué à l’émergence d’une industrie du cinéma d’animation en Wallonie et surtout (puisque c’est sa mission) à la pérennité d’une trentaine de sociétés audiovisuelles aujourd’hui solides et reconnues.

 

Tout cela rapporte évidemment de l’argent à la Région wallonne par le biais des recettes auxquelles Wallimage est associé mais aussi et surtout via les impôts et taxes payés par les entreprises et les professionnels de l’audiovisuel qui œuvrent sur les tournages, la fabrication ou les travaux de postproduction générés par l’intervention du fonds.
 

Impressionné par cet impact positif, Pierre-Yves Jeholet, Ministre wallon de l’Économie depuis l’été 2017, a  tenu à amplifier l’action des fonds en renforçant leurs moyens et en élargissant leurs champs de compétence. Il a aussi aidé à simplifier l’action publique wallonne en faveur de l’audiovisuel en passant de six sociétés à deux entités plus compactes et performantes.