Wallimage amène le genre à la semaine de la critique

  • 23.04.2019

 

Jeudi dernier, nous vous annoncions la sélection de deux films cofinancés par Wallimage en sélection officielle cannoise. Cette semaine, c’est au tour des autres sections majeures du Festival de présenter les œuvres qu’elles ont retenues. Avec encore une belle surprise à la clef.

La semaine de la critique est une des sections majeures du Festival de Cannes avec la sélection officielle (en compétition, hors compétition, un Certain regard) et la Quinzaine des réalisateurs. Depuis 1962, date de sa création par le Syndicat français de la Critique de Cinéma, elle se consacre à la découverte des jeunes talents, en mettant à l’honneur leurs premiers et deuxièmes longs métrages. Des œuvres prometteuses, différentes, qui interpellent.

Parmi les sept (oui, seulement sept) films en compétition, on retrouve avec délice Vivarium de l’irlandais Lorcan Finnegan coproduit en Belgique par Frakas avec son partenaire irlandais historique, Fantastic Film, associés pour l’occasion aux Danois de Pingpong Film.

 

Avant de se lancer dans cette aventure passionnante, Jean-Yves Roubin et Brendan McCarthy avaient déjà coproduit ensemble Muse de Jaume Balaguero et Sea Fever dont on attend avec impatience les toutes premières images. Comme Sea Fever (et Grave avant eux), le projet Vivarium a été présenté aux professionnels grâce à la Plate-forme Frontières à laquelle Wallimage s’est associé depuis plusieurs années. Il s’agit d’un film fantastique métaphysique déjà fascinant sur le papier et qui semble l’être encore un peu plus sur l’écran. Intrigant aussi, comme son pitch : à la recherche de leur première maison commune, un jeune couple suit un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège d’un étrange quartier résidentiel.

Un peu comme dans le célèbre Hôtel California, vous y êtes le bienvenu. Mais pour en sortir, c’est une affaire.

Imogen Poots (Green Room) et Jesse Eisenberg (The Social Network) sont notamment venus tourner ce délicieux délire paranoïaque dans un entrepôt de la banlieue liégeoise où avaient été reconstitués les extérieurs de l’infernal quartier. Autant vous dire que la visite sur ce tournage était plutôt du genre impressionnant.

C’est donc bien à nouveau un film de genre qui nous permet d’accoster la Croisette après Mandy l’an dernier ou Alleluia en 2014. Un autre sujet de fierté !