En misant sur le principe original de ce cofinancement interrégional, les partenaires entendaient bien parvenir aussi vite que possible à générer sur Bruxelles le même genre d’impact structurant que celui généré ces dernières années sur la Wallonie. Et ce, particulièrement en ce qui concerne les comédiens, les techniciens et l’ensemble des talents cinématographiques bruxellois.
La barre était placée haut puisque le mécanisme Wallimage génère en Wallonie une moyenne de 300% de retombées audiovisuelles par rapport à l’argent investi en coproduction.
Après quatre sessions d’investissement qui ont mobilisé l’argent disponible pour 2009 et engagé la moitié de la somme prévue pour 2010, une évidence !
L’objectif est non seulement atteint, mais littéralement pulvérisé grâce à la mobilisation des producteurs qui ont d’emblée adopté le nouveau mécanisme…
En un an (de mai2009 à mai 2010), le fonds mixte Wallimage/Bruxellimage s’est engagé dans la coproduction de 18 projets de haute qualité. Il s’agit de 17 fictions de long métrage et d’une série documentaire. 12 sont des projets d’initiative belge et 6 sont des coproductions internationales attirées chez nous par la combinaison du mécanisme Wallimage/Bruxellimage et du Tax-Shelter. Ils nous ont été principalement présentés par des maisons de productions bruxelloises, mais 2 émanent d’une maison de production flamande et 2 d’une maison de production wallonne. 5 des 17 fictions seront en néerlandais.
11 de ces projets font à la fin mai l’objet d’une convention et ont déjà perçu tout ou partie de l’investissement promis pour un montant total de 788.000 €.
On peut donc dire que pour sa première année d’activité, la ligne Wallimage/Bruxellimage a opéré d’excellents choix que le grand public commencera à découvrir au Fiff namurois et dans les salles commerciales à partir de ce 6 octobre. Mais au-delà de cette satisfaction « artistique », ce qui impressionne le plus ce sont les retombées économiques déjà enregistrées et encore à venir en Région bruxelloise. Pour 1.500.500 € investis, 6.288.066,82 € € ont été investis dans le salaire de personnes physiques et 3.723.343.79 € dans des prestations techniques. Soit 10.011.410.61 €. Le réinvestissement est donc de 667.2% uniquement sur Bruxelles-Capitale.
Les retombées wallonnes pour les investissements consentis sur cette ligne mixte sont eux aussi impressionnants. Si on considère les pourcentages, ils sont même un peu plus importants que ceux de la ligne Wallimage classique. 1.500.5000 € ont été investis (parité totale avec la région bruxelloise). 3.294.393.24€ ont été investis dans le salaire de personnes physiques et 3.627.606.70 € dans des prestations techniques. Soit 6.921.997.94 €. Le réinvestissement est donc ici de 461.31% uniquement sur la région wallonne.
Quelques analystes financiers étrangement sceptiques durant l’été 2009 sont aujourd’hui contraints de revoir leur copie !