Wallimage et Benoît Poelvoorde, la rencontre. Enfin !
Alors que la photo du grand Benoît ornait le site et servait la communication du fonds régional wallon depuis sa création, les deux parties navaient, jusquici, jamais eu loccasion de collaborer dans le cadre dun long métrage. Cest aujourdhui chose faite, grâce au producteur Dominique Janne qui travaille sur la plupart des films de Poelvoorde et proposait une coproduction avec Arena Films (« Pas sur la Bouche » dAlain Resnais, etc.).
Les dépenses wallonnes sont surtout portées par le comédien, les autres contributions étant construites autour de quelques techniciens, du matériel technique ainsi que du montage, supervisé par Dominique Janne.
Malgré la probabilité de remontées de recettes difficiles en Belgique ou en France, Entre ses mains (ex-Les Kangourois) a enthousiasmé Wallimage : en cas de réussite, le film pourrait atteindre lobjectif annoncé des 1.500.000 entrées sur la France et assurer de belles ventes mondiales, comparables à celles du film Les Sentiments dans lequel jouait Isabelle Carré, la partenaire de Benoît sur ce projet.
Comme Benoît Poelvoorde reste, sans conteste, le meilleur ambassadeur de lidentité wallonne en France, le bénéfice est aussi garanti pour Wallimage, en termes dimage.
Dautant quau service dun formidable scénario, signé par la réalisatrice française Anne Fontaine (Nettoyage à sec, Nathalie), Benoît Poelvoorde se livre ici à une volte-face et quil se présente, pour la première fois, en acteur dramatique, intériorisé et inquiétant.