Plusieurs grosses coproductions internationales ont ainsi été retenues par le C.A. de Wallimage.
Un petit boulot qui nous a été proposé par Scope mêlera l’humour décalé des frères Coen, un univers social digne de Ken Loach et des dialogues qu’on aurait bien entendu dans les premiers délicieux délires de Bertrand Blier.
Adaptés d’un roman de Ian Levinson, ils sont d’ailleurs signés par Michel Blanc qui ne réalisera pas le film, mais y jouera. Un Petit boulot sera mis en scène par Pascal Chaumeil, l’homme qui a secoué le box-office français avec l’Arnacoeur, puis Un Plan Parfait.
Aux côtés de Michel Blanc, le rôle principal sera tenu par Romain Duris, avec aussi Denis Ménochet, Sarah Forestier, Daniel Prévost et un duo belge croustillant constitué de Bouli Lanners et François Damiens.
Le « petit boulot » du titre est celui de tueur à gages confié à un gars qui vient de perdre son job et trouve dans cette opportunité un moyen de se sortir provisoirement de la dèche. Mais s’improvise-t-on tueur à gages? Début de réponse à partir du 2 mars 2005 avec deux semaines de tournage en Belgique.
On reste dans le polar stylisé avec La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil, un projet coproduit en Belgique par Versus.
Ceux qui ont lu ce classique de Sébastien Japrisot (L’Eté meurtrier) savent qu’on y suivra une jolie blonde myope au volant d’une grosse voiture américaine. Dans le coffre… une surprise. Mais rien dans cette histoire vénéneuse, scénarisée par Gilles Marchand (Harry, un ami qui vous veut du bien) et Patrick Godeau n’est dû au hasard.
Joan Sfar, auteur de BD cultes passé au cinéma avec l’ambitieux Gainsbourg vie héroïque, promet une plongée dans les golden sixties avec un casting étonnant : l’Anglaise Freya Mavor (The White Queen, The Misfits) sera l’héroïne de ce road movie onirique flanquée d’Elio Germano, de Benjamin Biolay et de Stacy Martin (Nymphomaniac).
21 jours sur les 45 ont été tournés en Belgique (17 en Wallonie). Le montage et le travail du son seront effectués chez nous ainsi que les effets spéciaux qui seront l’œuvre de BeDigital.
De l’onirisme au fantastique, il n’y a qu’un pas. Des jolies blondes éthérées aux créatures féminines fantomatiques aussi. uMedia coproduira bientôt le nouveau film de Yann Samuel, Le Fantôme de Canterville, une nouvelle d’Oscar Wilde revue et corrigée pour en faire une aventure familiale drôle et décalée.
Dans un château au cœur de la Bretagne vit donc le fantôme d’Aliénor de Canterville. Elle déteste être dérangée et voit d’un très mauvais œil l’arrivée d’une famille parisienne décidée à goûter aux joies de la campagne et de l’air pur.
Tous les jeunes acteurs de ce film sont actuellement recherchés en Belgique par ADK Kasting. Le tournage sera entièrement effectué en Wallonie comme le montage images (à la Baraque à films) et la postproduction sonore (chez Dame Blanche Genval).
Le quatrième et dernier projet retenu est un documentaire fort intrigant consacré à la dynastie Empain. Le grand public connaît finalement peu cette incroyable famille. On se souvient surtout de l’enlèvement spectaculaire d’Édouard-Jean Empain début 78 qui a d’ailleurs inspiré à Lucas Belvaux son film Rapt. Partant de ce fait divers marquant, Tanguy Cortier va passer en revue un siècle de capitalisme à travers une hallucinante saga familiale. Adapté du livre d’Yvon Toussaint (éditions Fayard), Une histoire capitaliste (les six barons Empain) produit par To do Today sera postproduit chez Mikros et SoniPil et d’abord programmé sur Arte et la RTBF.