Cette semaine, tous les quotidiens belges francophones ont salué la nomination de Virginie Nouvelle au poste de Directrice générale de Wallimage, en remplacement de Philippe Reynaert qui partira à la retraite le 1er décembre prochain après 20 ans de bons et loyaux services.
L’Écho, Le Soir, L’Avenir (excellent article très complet et précis de Michael Degré) et la Dernière Heure ont relayé l’info tandis que La Libre Belgique faisait, ce mardi, de l’actuelle directrice de Wallimage Entreprises sa femme du jour en deuxième page du quotidien. Un beau portrait élogieux, à une petite distraction près, puisque Virginie Nouvelle était bien la candidate recommandée par la société d’assessment carolo, Perfect Team, qui nous l’a confirmé dans un mail que tout le monde peut demander chez nous. Cela dit pour clore gentiment un débat qui n’en a jamais été un dans le jury chargé d’examiner les candidatures ou au sein du conseil d’administration de Wallimage qui a pris sa décision ce lundi à Namur dans les bureaux de notre ministre de tutelle, Willy Borsus.
Écran Total, le magazine professionnel français dans lequel Wallimage avait notamment diffusé des annonces pour le recrutement de son nouveau fer de lance, a aussi communiqué l’information sur son site, dans sa newsletter et encore plus largement dans sa version imprimée sous la plume de l’excellent Thierry Leclercq.
Un joli tir groupé pour une arrivée dont l’importance n’échappe à personne : succéder à une personnalité de l’envergure de Philippe Reynaert sera un challenge stimulant d’autant que, comme le précise Alain Lallemand dans Le Soir, les enjeux économiques qu’affrontera prochainement l’industrie audiovisuelle belge seront extrêmement compliqués à négocier.
Prenant la tête d’une équipe très féminine, soutenue en interne par l’ensemble du personnel, Virginie Nouvelle était un choix évident, puisqu’elle présente un profil assez rare de spécialiste des matières économiques, plongée depuis des années dans les coulisses wallonnes de la fabrication de films, de documentaires et de séries.
À 38 ans, elle a l’énergie, l’intelligence et la lucidité pour développer pendant de longues années un soutien adéquat et indispensable à toute l’industrie audiovisuelle régionale. Elle s’est d’ailleurs remise au boulot avec acharnement dès l’annonce de sa nomination. Parce que, ha oui, personne ne l’a encore écrit jusqu’à présent, c’est aussi une bosseuse hors pair.